La saison des pluies, qui s’étend généralement de juin à novembre aux Antilles, s’annonce plus active que la normale pour l’année 2025. Les premières prévisions publiées par Météo-France et l’Université d’État du Colorado indiquent une activité cyclonique sensiblement supérieure aux moyennes historiques.
Les chiffres clés pour 2025
- 17 cyclones nommés (contre une moyenne de 14 à 15 entre 1991 et 2020)
- 9 ouragans (moyenne : 7)
- Indice ACE (Accumulated Cyclone Energy) prévu : 155 (moyenne : 123)
- Températures de surface de l’Atlantique supérieures à la normale
- Phase neutre du phénomène ENSO (ni El Niño, ni La Niña), ce qui n’oriente pas fortement l’activité cyclonique
Pourquoi cette saison est-elle plus risquée ?
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
- Températures océaniques élevées dans l’Atlantique tropical, favorisant la formation de systèmes tropicaux.
- Phase ENSO neutre, qui n’atténue ni ne renforce l’activité cyclonique.
- Humidité atmosphérique élevée et vents favorables à la formation de cyclones.
Impacts potentiels pour la Martinique et la Guadeloupe
Même si les prévisions concernent l’ensemble du bassin Atlantique, un seul cyclone peut suffire à provoquer des dégâts majeurs sur nos territoires. En mai 2025, des pluies orageuses intenses ont déjà touché la Basse-Terre en Guadeloupe, annonçant une saison potentiellement instable.
Préparation et vigilance
Les autorités recommandent :
- De réviser les plans de sécurité familiaux et communautaires.
- De suivre régulièrement les bulletins météo.
- De préparer les habitations (toitures, réserves d’eau, kits d’urgence).
- De ne pas se fier uniquement au nombre de cyclones annoncés : l’impact local dépend de leur trajectoire.