Alors que Miss Martinique ne pourra pas représenter l’île en décembre prochain à l’élection à cause de son tatouage, Miss Provence, qui en a également un, a été autorisée à concourir car le sien est jugé « symbolique » et plus discret. Une validation confirmée par la directrice générale de la société Miss France.
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Depuis plusieurs jours, les commentaires sur internet et les articles dans la presse nationale ont été nombreux. L’affaire a pris une telle ampleur qu’il était difficile pour Sylvie Tellier de ne pas réagir. Interrogée par Le Parisien depuis son lieu de vacances, « il n’y a pas de polémique » et son avis est plutôt catégorique. « Dans le cas de Miss Martinique, il s’agissait d’un tatouage assez gros pour qu’il pose problème », déclare-t-elle, seuls les « petits tatouages discrets » étant autorisés par le règlement, « pour que les jeunes femmes ne soient pas pénalisées au concours Miss France, dans les concours internationaux, voire même en cas de contrat d’égérie ». Sylvie Tellier précise aussi dans les colonnes du quotidien que si elle doit parfois trancher quand des photos lui sont envoyées, elle n’a pas eu à intervenir pour se prononcer sur l’éviction de Jade Voltigeur, actée localement.
Pour Miss Provence en revanche, la situation ne pose aucun problème. « Son tatouage est tout à fait réglementaire », a soutenu la directrice générale. La déléguée régionale du comité Miss Provence-Miss Côte d’Azur avait déjà expliqué sur Facebook qu’il avait été validé parce que « purement symbolique », s’agissant du « prénom de sa sœur et la date de son décès, survenu l’année dernière ».
Même si le tatouage de Jade Voltigeur a aussi une signification familiale, ça ne passe donc pas pour le comité Miss France et l’élection de décembre prochain à Châteauroux devrait se faire sans la jeune femme pour qui des soutiens se mobilisent encore. Une pétition sur internet a ainsi été lancée ce week-end et a recueilli en moins de 24h plus de 1300 signatures.
Source article : rci.fm
