Au-delà de la compétition, la participation des équipages martiniquais et guadeloupéens à la Transat Café L’Or incarne une affirmation identitaire et culturelle. Ces navigateurs portent les couleurs de leurs îles sur une scène internationale, renforçant la visibilité des Antilles dans le monde du nautisme.
L’arrivée à Fort-de-France, prévue début novembre, sera un moment fort : un symbole de retour aux racines pour ces marins ultramarins, et une célébration populaire qui mettra en lumière la passion de la Caraïbe pour la mer.
Cet engagement massif des Antilles dans la Transat Café L’Or confirme que la Martinique et la Guadeloupe sont désormais des acteurs incontournables du nautisme mondial.
Une édition historique
- La 17ᵉ édition de la Transat Café L’Or (anciennement Route du Café) relie Le Havre à Fort-de-France.
- Elle rassemble 74 bateaux et 148 skippers, dont 18 femmes et 8 duos mixtes, représentant 14 nationalités.
- Parmi eux, neuf skippers ultramarins issus de Guadeloupe, Martinique et La Réunion prennent le départ, confirmant la vitalité de la voile dans les territoires d’Outre-mer.
Les représentants martiniquais
- Moane Mangattale et Jean-Yves Aglaé, duo martiniquais, s’élancent à bord d’un Class40 baptisé Martinique Horizon. Après des mois de préparation, ils ont validé leurs qualifications en Bretagne avant de rejoindre la ligne de départ.
- Leur projet illustre la volonté de la Martinique de s’affirmer comme une terre de nautisme, avec un soutien local fort et une ambition de porter haut les couleurs de l’île.
Les talents guadeloupéens
- Kéni Piperol-Dampier, jeune skipper guadeloupéen, prend le départ en Class40 sur Centrakor-Hirsch.
- Damien Seguin et Thibaut Vauchel-Camus, figures reconnues de la voile guadeloupéenne, défendent le projet Solidaires en Peloton en Océan Fifty, une catégorie spectaculaire et exigeante.
- Rodolphe Sépho, autre représentant guadeloupéen, complète ce contingent, confirmant la richesse de la filière nautique locale