Un contexte climatique propice à une saison active

La saison cyclonique 2025, qui s’étend du 1er juin au 30 novembre, est marquée par des conditions océaniques et atmosphériques favorables à une activité supérieure à la moyenne. Les températures de surface de l’océan Atlantique sont plus chaudes que la normale, ce qui alimente la formation et l’intensification des cyclones.

Le phénomène ENSO (El Niño/La Niña) est actuellement en phase neutre, ce qui ne freine ni n’amplifie l’activité cyclonique, mais laisse place à une grande incertitude.


Des prévisions au-dessus des moyennes historiques

Selon les données de Météo-France et de l’Université d’État du Colorado :

  • 17 cyclones nommés sont attendus (±3)
  • 9 ouragans, dont 4 majeurs
  • Un indice ACE (Accumulated Cyclone Energy) de 155 (±60), bien au-dessus de la moyenne de 123 sur la période 1991-2020

En comparaison :

  • Moyenne sur 30 ans : 14 tempêtes nommées7 ouragans3 majeurs
  • Moyenne sur les 10 dernières années : 17-18 tempêtes8 ouragans

Martinique et Guadeloupe : quel impact local ?

📍 Martinique

  • Les prévisions pour septembre à novembre indiquent un trimestre normal à légèrement sec.
  • Les températures devraient être conformes aux normales de saison.
  • Les eaux de surface sont revenues à des niveaux proches de la norme, ce qui pourrait limiter légèrement le développement convectif local.

📍 Guadeloupe

  • Même tendance : conditions climatiques normales à légèrement sèches, surtout sur le nord de l’arc antillais.
  • La brume de poussière saharienne pourrait être plus présente, réduisant les précipitations et l’activité cyclonique locale.

Un pic sous surveillance

Le mois de septembre reste le mois le plus propice à la formation de cyclones dans l’Atlantique. Même si les prévisions indiquent une activité supérieure à la normaleaucun phénomène cyclonique majeur n’est en cours au moment de la rédaction.


Conclusion : vigilance et préparation

Même si les prévisions sont globalement plus actives que la normale, il est essentiel de rappeler qu’un seul cyclone suffit à provoquer des dégâts majeurs. Les autorités recommandent de préparer un kit cyclonique, de suivre les bulletins météo et de rester informé.